…Les deux premières opérations, qui concernent SAMOA et TAHITI, résultent d’un programme de recherche qui a associé le « Cross-Cultural Voyaging in the Pacific 1595-1795 » de l’Université d’Auckland et le CREDO (
www.pacific-credo.fr), sous les directions respectives de Dame Prof. Anne Salmond et de Serge Tcherkézoff. Le soutien financier fut assuré par ces laboratoires, par le Fonds de coopération économique, sociale et culturelle pour le Pacifique du Ministère français des Affaires Etrangères (Secrétariat Permanent pour le Pacifique) et par l’Ambassade de France en Nouvelle-Zélande.
La période des premières rencontres entre un peuple du Pacifique et les Européens commence au moment du premier contact, souvent en mer, avant même qu’il n’y ait eu la première visite à terre. Par conséquent, la notion de « premier contact » doit être largement relativisée et inclure ce que les habitants du lieu ont pu entendre de leurs voisins à propos des Européens, avant qu’eux-mêmes n’aient l’occasion de faire face la première fois à ces visiteurs (voir Jolly, Tryon & Tcherkezoff eds 2009 : Prelude). Les premières rencontres se terminent quand la présence des Européens devient permanente : premiers commerçants installés et premiers missionnaires.
Dans le cas de Samoa où la première visite à terre est le fait des Français, l’ensemble des récits est présenté aussi en traduction anglaise. Dans le cas de Tahiti, l’ensemble des récits anglais, à commencer par celui du célèbre Wallis dont le journal, pourtant, demeurait inaccessible jusqu’ici, sont présentés aussi en traduction française. Samoa et Tahiti sont les premiers archipels concernés en raison de l’expertise des responsables de ce premier programme sur ces archipels (Salmond 2004, 2009, 2011 ; Tcherkézoff 2004a, 2004b, 2008). Suivant les soutiens qui seront obtenus, d’autres archipels polynésiens seront étudiés, en collaboration avec les mêmes partenaires, ainsi qu'avec l’Université de Polynésie française et les autres Universités de Nouvelle-Zélande.
Avec les mêmes et d’autres partenaires institutionnels, dans le Pacifique, les récits concernant d’autres pays du Pacifique seront rassemblés. Les prochaines opérations projetées concernent le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie, avec le soutien du VKS (
http://www.vanuatuculture.org/) et des institutions de recherche de la Nouvelle Calédonie (CNEP-UNC, ADCK, Musée, Institut d’archéologie, etc.), ainsi qu’un début de programme en Micronésie et en Australie.
Références: